Présentation de la Compagnie

Présentation de la Compagnie

De l’université aux festivals de théâtre

La Compagnie de l'écharpe blanche est née du désir d'une dizaine de jeunes comédiens en formation, de poursuivre, professionnellement, le travail entrepris dans des ateliers de théâtre avec le metteur en scène Jean-Louis Sol. Ces jeunes comédiens ont poursuivi leur apprentissage au cours de plusieurs tournées estivales, et, pour certains d'entre eux, en effectuant un cursus d'études de pratique théâtrale. Ainsi, à partir d'une troupe universitaire, Jean-Louis Sol a créé une compagnie professionnelle en 1997.

Dès le départ, dans le sillage de son directeur artistique, la Compagnie s'est fixée comme objectif d'amener le théâtre, du sein du l'Université jusque dans l'arrière pays; de redonner vie à de magnifiques vestiges historiques comme le Château de Portes, dans les Cévennes; d'animer de petits villages dans des sites pittoresques, comme Saint Maurice Navacelles ou les carrières à Beaulieu. Elle y a fait entendre le grand répertoire, Shakespeare et son Songe d'une nuit d'été, Giraudoux avec La Guerre de Troie n'aura pas lieu ou Molière avec ,entre autres, L'Avare ou Le Tartuffe, Paul Claudel et son Annonce faite à Marie ....., mais aussi les auteurs d'aujourd'hui comme notre grand écrivain languedocien, Max Rouquette, ou l'un des plus importants dramaturges portugais actuels, Augusto Sobral.

Dans la ligne des ateliers pour les jeunes et les étudiants, la Compagnie a demandé à un écrivain de la Région, Lillian Bathelot, d'écrire une pièce magique pour les enfants : Le trésor des six reines. Cette création a permis à la troupe de continuer à découvrir de nouveaux publics.
Parallèlement,la Compagnie a développé d'autres formes de jeu plus intimes, comme les "rencontres" autour d'un thème ( le vin, la femme, la poésie portugaise ,les éditions Domens... ) favorisant les liens entre des artistes de la Région et le public, en associant nombre de ces artistes à ses créations. Des RENCONTRES THEÂTRALES, au sein de l'Université Montpellier 1, plus médiatisées, ont permis des échanges entre des troupes professionnelles montpelliéraines et des troupes universitaires; l'une d'elles, issue d'ateliers animés par des comédiens travaillant avec L'Echarpe blanche, a souhaité s'appeler "Echarpe Université."

Depuis 1997, seul un petit noyau des fondateurs de la troupe a participé avec constance,du départ à aujourd'hui, aux diverses activités de la Compagnie et donc,pour ses productions,celle-ci fait régulièrement appel aux intermittents du spectacle résidants dans la Région Languedoc-Roussillon.
Dans cette aventure, de nombreux projets ont pu se développer grâce à l'accueil de villes d'art et d'histoire comme Pézenas et Beaucaire . Pézenas a choisi la Compagnie, comme troupe résidente, pendant sept ans; cette dernière a bénéficié d’un lieu de création et de diffusion et a eu le bonheur de souvent participer aux manifestations culturelles de la ville. Beaucaire lui a donné les moyens de réaliser de nombreuses créations, dont un festival de théâtre contemporain LES AUTOMNALES , lancé en octobre 2003, tout en sensibilisant la population à un autre regard sur une ville, riche de son passé de foire médiévale célèbre dans toute l'Europe et fière aujourd'hui de ses industries performantes.
Et Montpellier, bien sûr, à l'origine de l'aventure, a toujours été l'assise de la Compagnie et sa terre d'ancrage, d'où elle repart à présent vers de nouvelles aventures avec un nouveau répertoire. Pour sa prochaine production le choix s'est porté sur la pièce emblématique du grand auteur contemporain américain Edward Albee : Qui a peur de Virginia Woolf ?. Le dramaturge a accordé toute sa confiance au projet que lui ont présenté sa présidente et son directeur artistique. Cette pièce sera programmée dès la saison 2011/2012.

Par ailleurs, la Compagnie a en projet d'explorer,à nouveau, de grands classiques tels Les Femmes Savantes ou Le Tartuffe de Molière, tout en gardant des liens très forts avec les créateurs de la Région. Ainsi l'auteur Jean-Pierre Pélaez , comme Obaldia avec Les bons bourgeois, a donné une réplique contemporaine aux Femmes savantes avec Les Singes savants. La Compagnie a joué le jeu en présentant les deux pièces en diptyque, montrant ,s'il en était besoin, que Molière n'a pas pris une ride et que Jean-Pierre Pélaez est de ses héritiers.

Création et diffusion de pièces du répertoire, d'oeuvres de grands dramaturges contemporains, tant français qu'étrangers, américains, portugais, espagnols... avec une attention particulière aux auteurs de la Région, tels sont les choix que la Compagnie est heureuse de partager .

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